À la brunante, avec ma Grande

Aux souliers qui flashent

Un vieux garage s’éteignant doucement

garage_0001

Une serrure ne sachant plus qui elle est

Un balcon attendant les fleurs

Une corde à linge sortant de son sommeil hivernal

Deux bourgeons de lilas gavés de soudaine chaleur

Une ruelle vide

Oublié… sera retrouvé demain

Rentrons ma Grande, il fera bientôt nuit.

 

 

 

Une réaction

  1. Ah! oui, regard bien spécial sur la ville. Tes cadres proviennent-t-ils tous du même logiciel? ou application-tablette? Si oui, lequel? Merci de nous révéler tes secrets. Tu me donnes le goût de m’y remettre, mais on ne peut pas tout faire. J’ai troqué les photos pour les mots.

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    1. J’ai tendance à chercher le positif. J’ai eu assez d’années négatives dans ma vie 🙂 . Pour les cadres, il y a PicMonkey. Mais Helicon Filter me donne plus de possibilités. J’ai vu beaucoup de tes photos et elles son magnifiques. Pour moi, c’est la photo qui semble me tirer du côté de l’écriture poétique (Marre et rigoles, et Un soir dans la ruelle en font foi). Cela m’étonnent moi-même, je croyais avoir fait une croix là-dessus. Comme quoi on ne connait pas les détours que la vie nous réserve…

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  2. Bonjour,
    Vraiment chouettes tous ces montages… Bravo aussi pour les photos servant à les faire
    Cela me donne envie de m’y remettre car j’avais un peu abandonné ces derniers temps.

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  3. Je suis bienheureuse de voir ton blog s’animer de commentaires, et alors tu maîtrises tu maîtrises Francine, j’adore tout particulièrement la toute première photo. des moments bonheur que tu nous offres merci

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    1. Toutes les réactions à ce nouveau style d’article me comblent de joie et me poussent à continuer dans ce sens. Mais je sens ce terrain tellement plus fragile… à vrai dire, c’est peut-être cette fragilité qui m’attire.

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  4. Vraiment, quelle progression fulgurante dans vos photos. Bravo. Et comme vous allez en Alaska avant moi, j’aurai le plaisir d’admirer vos photos avant d’en prendre à mon tour.

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  5. tellement poétique! tu as l’œil pour nous montrer la beauté d’une chose qui est banale, comme une serrure toute rouillée! dans la vie de tous les jours, on ne s’arrête pas à regarder!

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