De Homer, suis revenue sur mes pas sur la Glenn Hwy et, oui, tout est différent; j’ai l’impression de m’être trompée de route. La dernière fois, je voyais une pyramide au loin sans arriver à en faire un bon cliché (ça vaut pas toujours 1000 mots, mes photos!). Cette fois, la voici, cette immense montagne nommée Pinnacle, tellement énorme qu’elle nous suit tout le long de la route. À ses pieds, je me sentais toute menue. Ce retour sur mes pas me permet de corriger une erreur dans le dernier article. Le glacier que je vous avais présenté n’était pas le Matanuska, mais peut-être le Tazlina (je me protège). Le Matanuska, le voici, de loin et de proche. Comme tous les autres, il donne son nom à une large rivière, (ici au pied de la Pinnacle)
qui double d’effort alors que les rives se resserrent, révélant une puissance presque effrayante (pour une Mamie). Passé la frontière canadienne (30 km plus loin que l’alaskaine, entre les 2, pas moyen d’avoir une adresse), traversé un 90 km de route désastreuse… quand même un peu moins pire que la Taylor. Aucune halte pour souffler ou faire pipi, les yeux rivés sur la route.
Jusqu’ici.
Le lac Pickhandle. Haut lieu de traite des Tligit et des Han (vous ai déjà parlé de ces premières nations), ce lieu est d’un calme tellement réconfortant après ce trajet que nous décidons d’y passer la nuit. Nous avons convaincu des Flamands de faire comme nous, malgré la sérieuse pancarte : No camping – no overnigth parking. J’y suis arrivée ainsi : si un policier se pointe (il y en a si peu), je leur dirai que la route m’a fatiguée et que j’ai bu 2 grands verres de vin en arrivant. Mordant dans mon argument, les Flamands, eux, affirmeront rester pour ne pas laisser cette pauvre vieille ivrogne toute seule.
Cléo se baigne, moi je clique. Ces grands espaces vierges me bouleversent. Et je vous photographie et tu nous photographies : Plus difficile de photographier une Mamie et sa Cléo qu’un couple d’amoureux. Elle m’épuise…
À la brunante (ou presque parce qu’il fait toujours clair ici), et Maman cane et ses petits que j’effraie, mais qui reviendront plus tard. La mouette aura beau passer et repasser mine de rien… Maman cane et ses rejetons l’intimident, ou l’émeuvent, allez savoir.
Le lendemain, Burwash. Sis entre de hautes montagnes, le village regroupe 70 habitants, des Southern Tuchtones.Les têtes blanches sont celles de la chaine de Saint-Élias.
La jasette au musée m’apprend qu’un chemin descend au bord du lac Kluane, le plus long du Yukon : 70 km (un pour chaque Tuchtone????). À Burwash, c’en est le début.
Sur le site, un complexe touristique est à l’abandon, comme tant d’autres, mais depuis peu. Dans quelques années, il aura rejoint les nombreuses autres ruines éparpillées tout le long du territoire. J’ai l’impression que le Canada laisse tomber son Yukon. La nature est sauvage ici, authentique. D’immenses rivières et lacs sans personne autour, des montagnes époustouflantes, une faune et une flore captivantes…
Mais retrouvons plutôt notre superbe lac un peu plus loin.
Le Kluane poursuit sa route, frôle le parc Tachäl Dhäl (en anglais ils enlèvent les ¨)
Je trépigne à l’idée de voir enfin les mouflons de Dhäl paissant sur la montagne derrière le centre. Mais de mouflons il n’y a point. Ils sont allés brouter de l’autre côté de la montagne où l’herbe est plus grasse. Faut les comprendre, elle est bien belle cette montagne comme une tapisserie, mais ça ne nourrit pas une famille élargie de mouflons. Voici tout ce que j’ai pour vous : Femelles et mâles. Celles des mâles pèsent très lourd (20 kg au moins). Quel cou pour soutenir ça! Voyez ce qu’il reste d’espace pour le cerveau (entre les cornes).
C’est quand même sans rancune envers les mouflons que Mamie en cavale poursuit sa route, direction Haines. À la prochaine et bises.
Beau partage que tu nous offres. Merci beaucoup.
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Le partage est essentiel pour moi. Donc, merci à vous d’être là.
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tu reprends quand tes articles ma belle ?
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Oh la la la la, moi je te les commenterai bien une par une mais là malheureusement je manque de temps, alors je m’arrête sur ton portrait avec ta cloé charmants, le coucher somptueux, le glacier effrayant, les montagnes sublimes, celle avec la fleur rose que j’adore et et …. tout quoi, merci du voyage et bonne route bises
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Contente de te faire plaisir! XXX
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Ouais, juste deux verres, tu es raisonnable ! 😉 Quel merveilleux voyage. Merci encore de partager. C’est tellement beau et dépaysant à la fois. Moi qui aime tant la nature, je voudrais y être.
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J’ai pas dit quelle grosseur de verre! Le partage, c’est mon fil d’Ariane. Et les commentaires me stimulent. Je sais que tu aimerais, que tu t’exclamerais comme moi. Je ne sais pas pourquoi j’ai tant tardé à venir ici… Il fallait peut-être que ce soit l’ultime…
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Cléo doit doit adorer ce voyage,il y a tant d’eau.Elle est très photogénique.Toi aussi bien sûr!Le soleil qui se couche à peine,toute une sensation ça!
Suzel
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Cléo est bien avec moi. Mais ce qu’elle doit apprécier c’est le grand air. Le soleil… 17 h encore de clarté. Mais j’avais prévu le coup: j’ai apporté un loup tout noir. Pas de difficulté à m’endormir donc. Mais si je ne regarde pas l’heure, je ne ressens pas l’envie de dormir avant très tard… Me suis fait prendre quelques fois.
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Vous êtes super mignon tous les deux et ta photo à la brunante est superbe! Y’a de quoi être émerveillé devant tant de beauté, c’est à couper le souffle. Je te fais un bisou, fait attention à toi! À bientôt! xx
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Venant de Anne Jutras, le commentaire flatte l’égo! Vais essayer de ne pas le laisser enfler.
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Que de beauté un merci de nous les partager
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fait plaisir Jeanne D’arc, surtout quand j’ai une rétroaction! 🙂
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Bonjour, je lis depuis peu votre blogue, c’est une amie de Coaticook ( si elle lit les commentaires elle saura que je la remercie de m’avoir «présenté» a vous). Vous avez une belle plume et vous me faites rêver. Merci de partager avec nous tous et moi en particulier votre périple qui figure au calendrier de mes sorties.Au plaisir de vous croiser dans un coin ou l’autre de ce pays ou ailleurs. Une caresse à Cléo et bonne route.
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Fait plaisir de vous rencontrer, Pierre. et merci de vos beaux compliments.
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merci mamie en cavale pour ce beau récit…. très drôle….. et très plaisant à lire…. j’avais l’impression d’y être, dans ton bout du monde…..<3
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Vous y êtes tous un peu. Je pense à vous tous, mes fidèles quand je m’y promène.
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C’est fabuleux, quel spectacle extraordinaire et si pur……. Je respire à pleins poumons rien qu’en te lisant et admirant tes photos 😉 Cela doit être grandiose d’y être, moi qui aime tant le silence et l’espace (intérieur et extérieur 🙂 )
Bisous, prends soin de toi, à bientôt pour la suite de ton périple..
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Tu as compris: silence et espace.
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merci encore !!sacrée ivrogne de mamie Francine !!!!rire !!des mamies comme toi… il y en a peu !!!merci pour toutes ces beautés que tu nous partages !!mille bisous !!!
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Ah! le bon vin…. 🙂
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