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Godbout. J’ai arpenté ces kilomètres de plage pendant des jours et des jours. Très très zen…
Exemple de ce que propose un petit village. Impossible de me souvenir du nom, impossible de le trouver sur les cartes Internet. Je trouverai… Il a fallu prendre un chemin si étroit que je me demandais si je pourrais virer Gontran. J’arrive dans une petite place: église (fermée), école (fermée). Une rue amorce une descente vertigineuse (ouf! mes freins). Deux personnes attelées à réparer une voiture; je les frôle. Leurs sourires me confortent. Tout en bas m’attend un coin de framboises, et ce cap que j’atteins par un escalier en bois. Mais ça M’ÉNERVE quand Cléo s’approche trop du bord!
La rivière Mingan. Celle de la chanson de ma jeunesse. Le sable est chaud; Cléo et moi on y flâne en masse, dans quelques centimètres d’eau tiède.
Chute Manitou. Entre Sept-Iles et Rivière-au-Tonnerre, cette chute impressionnante nous attend après une longue descente (donc remontée) qui longe la rivière du même nom. Elle aussi se jette dans le Saint-Laurent.
La Minganie et ses mystères. Atmosphère étrange, où on s’amuse à trouver des ressemblances avec des personnages ou des objets., mais aussi où l’histoire géologique nous raconte ses histoires.
La rivière Moisie. Des rivières, il y en a beaucoup et elles sont toutes larges, imposantes. Pensons à la Romaine (que j’ai gardée pour un autre voyage). La Moisie est bien connue des sportifs. Mais je m’y suis plutôt reposée.
La rivière Maticamec. Il faut être attentif au sortir de la région de Moisie. C’est tout de suite après le pont qui enjambe la Moisie (direciton est). Une entrée en pente raide à gauche de la route. Je l’ai vue trop tard, je suis revenue sur mes pas.
Aguanish, petite merveille. Que de beaux souvenirs je garde de ce village. Ici, des rochers ocres parsèment la plage. Jasé avec une vieille dame qui a dû installer son mari dans un centre l’hiver dernier, avec un fils qui habite à Québec, elle est bien seule l’hiver. Malgré tout, elle ne se laisse pas aller: elle a un mini-jardin où ne poussent que des légumes racines et elle loue une chambre aux touristes. Charmante dame…
Natashquan. Peu à en dire sison qu’on surf sur la légende Vigneault, mais il y a si peu de temps que la route s’y rend; on lui laisse une chance. Il y avait un vieux pont de bois, mais déjà la Ville s’affaire à un pont moderne en prévision de la hausse du tourisme. On y perdra en cachet; mais on y gagnera sans doute en attractions. Pour l’instant, on surfe sur la légende Vigneault. J’avoue: j’y étais trop tard pour le Festival du conte et de la légende, qui a trouvé là une niche appropriée. Mais ces baraques des anciens pêcheurs (sur la photo) ont retenu mon intérêt. J’ai aussi rencontré 2 Innus fort sympathiques. La réserve était alors vraiment le bout de la route. Elle s’appelle Nutashkuan de son vrai nom.
C’est loin, mais ça vaut la peine. Je m’y suis rendue par le traversier de Matane-Godbout, pour éviter d’être aimantée par la séduisante région de Charlevoix ou celle de la Haute-Côte-Nord.
En arrivant à Godbout, je plongeais plus près de mon but. J’avais déjà vu les Manic et autres; j’ai donc concentré mon plaisir le long du fleuve. Pour vraiment apprécier,je n’ai pas hésité à quitter la 138 et à emprunter les petites routes, les sentiers même. Pays de larges rivières, de petits hameaux de 300-600 habitants, des autochtones aussi… j’en garde une douceur dans le cœur, un calme dans l’âme et des splendeurs dans ma mémoire.
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magnifique !!merci pour l’info et ces belles photos !!!
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J’aime beaucoup cette région, souvent délaissée…
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